Quatrième de couverture
La caravane de l'utopie
Thomas More a publié en 1516 un livre intitulé « Utopia », le pays de son idéal social et politique. À la suite de Thomas More j’imagine que cette île a réellement existé. Tout aussi idéale que fût la vie à Utopia, quatre jeunes s’en échappent, ils veulent découvrir le monde où règne, leur semble-t-il, davantage de liberté. Accompagnés d’un dénommé Dylan, les quatre Utopiens rejoignent la France clandestinement. Enfin arrivés au pays de toutes leurs espérances, ils sont encouragés à raconter leur histoire, ainsi ils vont de villes en villages et malgré eux ils sont amenés à faire la promotion d’un lieu qu’ils ont fui. L’essentiel de la fiction commence autour des années 1970. L’ histoire contée ici questionne les grands thèmes qui interpellaient Thomas More il y a cinq siècles et après lui les acteurs de la Révolution Française, mais qu’en est-il aujourd’hui ?
Prologue
Chapitre 1 : Utopia et son époque
Chapitre 2 : Utopia et la contestation
Chapitre 3 : La fuite
Chapitre 4 : Le voyage
Chapitre 5 : Enfin la France
Chapitre 6 : La Caravane de l’Utopie
Chapitre 7 : Le Larzac
Chapitre 8 : Une Caravane, dix caravanes
Chapitre 9 : L’égalité
Chapitre 10 : Le Retour
Épilogue
Papier 80g PEFC
Pages 186
Chapitres 12
Caractères 263 248
Mots 43 142
Extrait
Tout le monde ne pouvait pas prendre les routes et les chemins pour se joindre aux caravanes à cause d’obligations ou d’engagements divers, mais beaucoup étaient de cœur avec ces itinérants de l’utopie, ainsi avec les communes sans lieu ils formèrent une chaîne de solidarité à travers tout le pays et même au-delà. Nomades et sédentaires n’étaient plus séparés mais unis dans l’aventure utopienne. Parmi ceux qui ne pouvaient pas partir, certains avaient des champs ou terrains, ils les
proposaient volontiers pour l’installation des campements, les paysans donnaient à manger aux chevaux, les forgerons réparaient les roulottes qui en avaient besoin, des boulangers offraient des fournées de pains, on leur mit à disposition un four ambulant tracté par un âne. Les Utopiens étaient toujours disponibles pour aider à couper ou fendre le bois, ils en emportaient un peu pour se chauffer. Dans les caravanes il ne circulait aucun argent, leur force de travail et leurs savoir-faire était leur moyen d’échange.